Mon activité de « Formateur & Coach » a, entre autres, comme but d’accompagner les entreprises dans l’amélioration de leurs performances mais, concrètement, comment y parvenir ?

Une recherche de la performance en matière de productivité, de qualité, de délais et enfin de coûts passe obligatoirement par des processus d’amélioration continue.

Souvent, lorsque l’on parle d’amélioration continue, on pense à Lean Management et à ses diverses méthodes et outils comme le 5S, le SMED et autres qui ont comme objectif de supprimer les gaspillages (MUDA en japonais).

Les gaspillages se présentent traditionnellement sous les 7 formes principales suivantes :

Aujourd’hui nous allons nous attarder sur les stocks et, plus particulièrement, sur l’optimalisation du niveau de stock.

L’optimalisation du niveau de stock est une activité de réduction du capital immobilisé souvent envisagée mais rarement mise en œuvre en raison de la difficulté d’une évaluation de son potentiel et du processus à mettre en place pour y parvenir.

Néanmoins, et les résultats le prouvent, l’établissement d’un diagnostic précis et rapide permet de développer un plan d’action opérationnel sur 3 niveaux, dont les résultats peuvent s’élever à une réduction de 10 à 15 % de la valeur de stock sans influencer négativement le taux de service.

 

1er niveau : Elimination des stocks dormants

Dans le cadre de l’analyse et de l’élimination des stocks dormants, l’on distingue les stocks dit « sans consommation et sans besoin », c’est-à-dire sans consommation sur une période significative de l’activité de l’entreprise et sans besoin selon les prévisions de la demande. Il faut aussi prendre en compte les stocks dit « à risque », c’est-à-dire possédant un niveau de stock trop élevé couvrant le besoin de plusieurs mois, voire de plusieurs années.

L’analyse va permettre de définir les composants à éliminer du stock, en prenant bien garde aux possibilités de reprise des pièces par une démarche de transformation d’une variante non utilisable à une variante utilisable.

 

2ème niveau : Politique de stock formalisée

Une autre possibilité d’évaluation du potentiel de réduction des stocks concerne l’optimalisation des paramètres de gestion des données d’approvisionnement. Pour cela une analyse ABC, qui tient compte du prix de revient et de la consommation, va permettre de définir les articles sur lesquels il faut porter une attention particulière.

Les paramètres de gestion tels que le niveau de stock de sécurité, la quantité de commande par lot, le seuil de réapprovisionnement, la politique d’approvisionnement, l’intervalle de commande, le prix de revient en fonction des quantités de commande, etc.… sont à redéfinir pour chaque article de façon optimale selon des méthodes appropriées qui peuvent varier de cas en cas.

 

3ème niveau : Analyse des causes fondamentales des aléas de la Supply Chain

La variabilité rencontrée à travers toute la Supply Chain qui passe par les ventes, l’approvisionnement, la production et pour finir par la distribution oblige l’entreprise à augmenter son niveau de stock dans le but de palier aux aléas et ainsi maintenir un haut niveau de service à ses clients.

Parmi les causes qui génèrent cette variabilité, on notera, entre autres :

L’analyse des causes va permettre de définir un plan d’actions correctives à moyen terme impliquant tous les acteurs de la Supply Chain, dans le but de réduire les aléas. L’objectif majeur étant de réduire les stocks sans impacter le taux de service.

 

Vous souhaitez améliorer les performances de votre entreprise ?

 

Un cours sur ce sujet est organisé par la FSRM à Neuchâtel le
12 octobre 2018. J’invite toutes les personnes intéressées à y participer.

http://www.fsrm.ch/doc/c381.php